LES ANNEES DEFILENT... ET TOUJOURS CELIBATAIRE
Un besoin de voyager est ce qui me caractérise depuis quelques temps. Voir différents pays, me barrer dès que je peux, un besoin urgent de faire plein de voyages les uns après les autres. Mes parents, à qui je ne peux pas cacher mes absences pour mes voyages puisque je leur confie la garde de mon chat, s'interrogent à me voir me barrer à des centaines de kilomètres dès que je suis en congés. Et pas envie d'étaler cela dans le temps, je ne sais pas pourquoi, il faut que je fasse ça vite comme si j'avais un mauvais pressentiment.
Ces voyages c'est un paliatif à une absence abysalle: l'absence d'amour. Un voyage ça se prépare avant, puis tu y vas et tu en profites, puis tu reviens et tu retrouves ta vie de célibataire. Un célibat qui s'éternise et qui risque de s'éterniser avec le temps peut-être parce que les années qui défilent ont peu à peu un impact sur le physique. Un autre paliatif à cette absence de moitié, c'est bien sûr enchainer les plans d'un jour... Et il m'arrive parfois d'avoir en une après midi davantage de partenaires sexuels qu'ont certains mecs dans toute une vie. Un autre paliatif serait l'alcool, mais non ça ne me branche pas et j'espère que ça ne me branchera jamais.
L'idéal serait quand même d'avoir un mec mais pour l'instant j'ai du mal à me replonger dans une quête amoureuse, la peur d'être déçu ("les histoires d'amour finissent mal en général..."), et aussi sans doute la peur de devoir assumer mon homosexualité publiquement certains mecs considérant aujourd'hui que de ne pas avoir fait son coming out est synonyme d'un manque de maturité et de courage, bref de plus en plus de mecs ne veulent pas s'investir dans une relation avec quelqu'un qui est encore au stade "je cache mon homosexualité".