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anthonygaylife, le blog d'anthonygay
19 janvier 2014

GAY VS HETERO: UNE VRAIE DIFFERENCE, NOTRE RAPPORT AU SEXE

Dans mon univers professionnel, je côtoie plusieurs mecs de différents âges dont la plupart sont casés. Avec des femmes bien sûr. Parler de sexe est un sujet qui revient régulièrement, c'est un sujet universel qui a le mérite de dérider les gens et de détendre l'atmosphère, mais derrière ces propos à connotation sexuelle je devine que cela cache une certaine frustration sexuelle: ces mecs se tapent la même nana respective depuis des années voire des décennies, donc ce ne doit pas être aussi "fun" qu'au début, vous en avez sans doute fait l'expérience si vous avez été en couple: au début c'est très sexe puis la fréquence et l'envie d'activité sexuelle avec votre partenaire sont moins intenses et diminuent, une certaine lassitude s'installe, c'est la plupart du temps comme cela, c'est statistique, et du coup on a envie d'autre chose et on est attiré par d'autres personnes, mais on s'interdit de sauter d'autres personnes le pas... dans la majorité des cas (exception faite quand on est Président de la République bien entendu). Dans la majorité des cas donc. Mais il y a bien sûr l'infidélité. Infidélité qui existe chez les hétéros parfois, et chez les gays... souvent!

Et oui, les statistiques sont formelles, les gays sont plus infidèles que les hétéros. Et cette infidélité, quand elle existe, dans les couples gays est parfois acceptée par les deux partenaires et ça ne pose aucun problème, ou alors parfois c'est secret à l'image la plus répandue de l'infidélité hétérosexuelle. Je pense qu'à la base, tous les mecs, hétéros comme homos, sont des obsédés sexuels, mais que beaucoup d'hétéros se mettent des barrières, freinent leurs pulsions sexuelles animales pour rester bien insérer dans la société (certains hétéros ne s'en préoccupent pas trop à l'image de DSK par exemple...) et conserver une harmonie familiale (la plupart des hétéros sont pères, donc dès qu'il y a des enfants le plaisir de la chair et le sexe passent en second plan); par contre pour nous les gays j'ai l'impresion qu'on a vraiment du mal à mettre un frein sur nos pulsions sexuelles et ainsi à multiplier les partenaires que l'on soit célibataire ou en couple.

En effet nous sommes moins nombreux mais nous arrivons quand même à nous trouver et à multiplier les partenaires et nous avons le plus souvent la particularité d'aller droit au paquet au but: le sexe. Parfois il n'y a même pas besoin d'ouvrir la bouche pour parler mais seulement d'ouvrir la bouche pour faire autre chose... ou bien seulement d'ouvrir sa braguette ou de baisser son pantalon, bref on ne s'encombre pas de certaines formalités, on est souvent plus préoccupé par la taille du zgeg du mec que par son prénom... et on zappe certaines étapes classiques utilisées par beaucoup d'hétéros (style à aller au restau avec le partenaire avant pour "se connaître" avant de passer aux choses sérieuses).

Les scènes et les situations dans les films pornos hétéros traditionnels sont plus souvent des fantasmes, davantage des rêves qui ne se réalisent pas dans la vraie vie. Tandis que les scènes dans les films pornos gays classiques sont plus souvent réalisables, ça montre une chose: on est plus libérés sexuellement, on se met moins de barrières sexuellement, la société se chargeant de nous en mettre d'autres de diverses natures par ailleurs. Faire un plan à trois, étant célibataire ou en couple, est assez commun entre gays, il en est autrement chez les hétéros. On semble donc plus "ouvert" sur certaines pratiques sexuelles, on a moins de tabous à ce niveau là.

Loin de moi l'idée de faire un portrait stéréotypé des gays aujourd'hui, mais force est de constater, même si cette image peut déranger certains gays, que notre réputation d'être très branché sur le sexe est vérifiée la plupart du temps. Nous sommes plus infidèles que les hétéros, nous avons un nombre hallucinant de partenaires dans une vie par rapport aux hétéros, nous pouvons facilement avoir une relation sexuelle imprévue avec un ou des inconnus, et nous avons moins de tabous sexuellement. Et nous avons aussi malheureusement 200 fois plus de risque de choper le sida que les hétéros... donc N'OUBLIER PAS DE VOUS PROTEGER pour continuer à vous amuser sans soucis!

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Commentaires
R
Délocalisation culturelle.<br /> <br /> Envie de sentir la venue d’une obscène bite dans l’anus, une envie qui vous prend par une main de fer, dans le gant de velour du désir, la plus puissante des motivations connue de ma part. Soyons cru mais pas vulgaire. Etre en manque de pénétration par le cul. Cela peut faire un bien fou, ce moment où l’on rencontre de manière définitive sa propre nature. Alors l’on cesse de se méconnaitre. Prêt à se rendre dans un endroit glauque d’une ville où l’on baigne dans l’anonymat, pour se faire prendre par derrière. Un urinoir publique en soirée est une sorte d’embarcadère pour un voyage sur l’île de la jouissance. Le bonheur de voir un sexe inconnu entre ses jambes. Fasciné par la beauté d’une paire de couilles biens remplies, troublé, attiré par une beauté shemale qui invite à la contemplation d’une entrée anale sublime. L’érection du membre masculin crée une terrifiante envie de jouir, révèle une beauté au-delà des images usuelles et des tableaux romantiques. Est-ce cela ce qui pousse à franchir une porte pour découvrir le secret de la féminisation ? L’incroyable expérience de la passivité désirée. Emporté par la beauté d’un regard où je sens la fascinante beauté de son membre enfin répondre à mon désir le plus intime. Lire dans ton regard que ta queue me convient pour une passe. La révélation du secret d’une soirée prometteuse. Une envie de caresser ta bite pour te faire bander, stimuler l’envie de me faire prendre par derrière appuyé contre un lavabo, ce mobilier d’une merveilleuse et simple utilité. En silence comme une femme, devenir enfin passif, enfin qu’un transexxuel m’enfonce sa queue, la plus belle chose visible du monde, en moi sans plus attendre. Urgence de mettre fin au manque qui gouverne mon anus, surtout sans passer par des mots, ce cancer qu’on appelle langage, ou autres préliminaires dont on nous rabat les oreilles avec la saga des couples amoureux. Soit l’ennuyeuse histoire de ceux qui finissent par se trouver après l’épreuve de la castration symbolique. Je n’en n’ai rien à foutre du discours préliminaire du séducteur professionnel, de l’épreuve chrétienne du manque pour rencontrer l’altérité érigée en dogme issue de la religion du livre. Assouvir mon désir pulsionnel avec une belle bite un dimanche après-midi par un temps proche de l’ennui est le signe qu’on en a fini avec les névroses de tous poils. Assouvissement du désir avec un orgasme intense grâce au mouvement paradisiaque d’une grosse bitte lubrifiée dans l’anus enfin libéré des servitudes culturelles. Puis partir dans la forêt de la foule des sites d’Internet avec une barque pulsionnelle anale et son nom pour créer des Blogs en dehors de tout espoir. Puis lancer mes dessins comme des bouteilles de naufragé à la mer.
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J
Je crois que tu as tout bon dans ton observation du comportement humain entre homo et hétérosexuels.<br /> <br /> Toutefois, l'infidélité est aussi difficile à accepter dans un cas comme dans l'autre. C'est pourquoi les couples qui durent sont plus rares chez les homosexuels qui ont une faculté plus grande à multiplier les échanges.
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Bon été 2014 à tous!! Profitez du soleil et amusez-vous sexuellement si ça vous tente! :-)
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