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anthonygaylife, le blog d'anthonygay
23 octobre 2011

MON COLLEGUE DE TRAVAIL: PENSEES OBSEDANTES

Mon fameux collègue de travail et moi sommes très proches, nous nous voyons en dehors du travail, nous avons fait plusieurs sorties ensemble, je l'apprécie vraiment beaucoup, et c'est une personne très importante pour moi, trop importante peut-être. Derrière cette relation amicale de ma part envers lui se cache un désir amoureux. Je suis secrètement amoureux de lui, bref je suis malade depuis des mois: j'ai la maladie d'amour. Je suis encore au stade que je ne lui vois que des qualités: son intelligence, sa façon de parler, sa façon de réagir, sa façon de penser, son humour, sa sensibilité... sans oublier son physique qui se résume en un mot: mignon. Il est en effet super mignon, un très beau mec avec de magnifiques fesses qui me rendent fou, il est vraiment à croquer son ptit derrière (ses fesses sont un appel au viol). Le côtoyer au quotidien de par notre activité professionnelle est donc une chance, c'est un rayon de soleil quotidien dans un univers professionnel routinier. Au boulot, je ne compte plus les oublis de ma part dans mon travail parce que j'avais l'esprit ailleurs (l'esprit occupé à penser à lui), des oublis que j'arrive jusqu'à présent à rattraper ni vus ni connus. Ma motivation à aller travailler est de le voir, et s'il est en congés j'en suis presque triste, j'ai une sensation de manque: un seul être vous manque et tout est dépeuplé comme écrivait Lamartine. Bref comme vous l'avez remarqué c'est une obsession, je pense de manière obsessionnelle parfois à mon collègue de travail. Cette obsession est devenue un problème pour moi parce que j'en souffre parfois: il me manque trop parfois, je peux devenir jaloux s'il parle trop avec d'autres personnes au boulot, si je ne le vois pas assez dans la journée je serais contrarié... bref plein de trucs un peu débiles que je n'arrive pas à zapper telle une midinette obnubilée par son prince charmant. J'ai expliqué la situation à un ami gay qui ne connait pas mon collègue de travail, son avis est que mon collègue devrait se rendre compte de mon rapprochement et que s'il était gay et que s'il était vraiment intéressé il aurait tenté quelque chose, parce que les pulsions au bout d'un moment on ne peut pas les contrôler... C'est peut-être vrai, cependant je suis super intéressé par lui, et je maîtrise parfaitement mes pulsions, je les contrôle, je ne faillis pas, il peut en être de même chez lui si pulsions il y a... S'il est hétéro il pourrait fuir aussi. Bref lui et moi c'est super ambigü. Le plus simple serait de le lui demander: t'aimes les mecs?
- La réponse est négative: 1) sur la défensive pour se protéger il répondra non (comme moi j'aurai tendance à le faire), 2) il répond clairement non sans ambiguïté, mon rêve est brisé (je suis amoureux d'un hétéro, et cette hypothèse j'ai peur de la voir vérifiée, là je suis dans une période où je crains que ce soit cela), 3) ça le trouble, je suis quasiment grillé et notre relation amicale pourrait s'en retrouver affaiblie;
- La réponse est positive: 1) j'ai alors toutes mes chances, 2) mais il n'est pas amoureux de moi (et là je retiens mes larmes!). A noter que s'il me disait qu'il était bi, j'en serais très malheureux aussi, ça serait cauchemardesque, je serais trop jaloux (un bi mâte à la fois les filles et les mecs, ce serait insupportable à vivre pour moi).
A l'heure actuelle, cette question je ne peux absolument pas la poser, c'est impossible, peut-être qu'inconsciemment je connais la réponse et que je ne veux pas l'entendre: il aime les filles. Ce genre de question indiscrète ça ne me ressemble pas, et je ne veux pas fragiliser notre amitié. Comme je l'ai toujours penser, si jamais il aime les mecs et que je l'intéresse, c'est lui qui faillira, c'est lui qui fera le premier "dérapage", c'est lui qui aura la première main baladeuse.
Mon collègue de travail m'apporte donc beaucoup de bonheur de par ces bons moments passés en sa compagnie, mais aussi un peu de souffrance de par les sentiments plus qu'amicaux que je développe à son encontre, et ça je ne peux m'en empêcher, ça m'est tombé dessus. Cette situation (être amoureux d'un ami) est difficile à gérer parfois, et a le gros inconvénient qu'elle m'empêche toute autre relation sérieuse avec d'autres mecs, quand je suis amoureux je suis amoureux que d'un seul mec (à savoir mon collègue de travail ici), bref il n'y a que mon collègue de travail qui compte: les sentiments que j'ai pour mon collègue de travail ruinent toute nouvelle rencontre et tout début de relation sérieuse avec des mecs et prolongent ainsi mon célibat. Heureusement, jusqu'à présent niveau sexe j'arrive à me taper d'autres mecs malgré les sentiments que j'éprouve envers mon collègue de travail, sinon ce serait vraiment la catastrophe.

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Commentaires
A
Geo7> effectivement même si c'est un bonheur de côtoyer quotidiennement qqn qu'on aime, c'est aussi une souffrance parfois parce qu'on ne sait pas, on ne sait pas plein de choses: son orientation sexuelle, et est-il intéressé par moi... j'attends, j'attends et le temps passe jusqu'au jour où je découvrirais qu'il a rencontré une fille: dépression assurée pour moi. je conseille donc à ceux qui seraient dans ma situation d'essayer de passer à quelque chose d'autre: éviter toute relation ambigüe de ce type même si c'est dur. pour ma part, je n'arrive pas encore à lacher le morceau, il y a des signes qui me troublent et qui relancent la machine: l'autre jour je le surprend en me retournant à mâter mes fesses... est-ce un hasard, il regardait juste là à ce moment ou alors il mâtait je ne sais pas
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G
D'après mon expérience (j'ai 32 ans) et tel que tu le décris, il est soit hétéro soit homo refoulé (ou bi refoulé, ce qui revient exactement au même).<br /> <br /> J'ai vécu la même situation deux fois au cours des 10 dernières années et je peux t'assurer que je me suis juré de ne plus JAMAIS recommencer. Les semaines et les mois passent, celui auquel tu penses hante littéralement ton esprit (comme un revenant qui est là, puis qui s'en va, puis qui réapparaît, etc., etc.) <br /> <br /> Les deux fois où ça m'est arrivé j'ai été très affligé (pour la première) puis carrément dépressif (pour la seconde). Et, les deux fois, naturellement, le mec était hétéro. Bref, malheureusement, c'est entretenir des illusions sournoises et perdre son temps...<br /> <br /> Je suis d'accord avec toi: si en plus le mec est divinement beau c'est ou superfrustrant, ou l'enfer.<br /> <br /> Bref, si ça peut t'aider, maintenant, lorsque je croise un mec qui me plaît vraiment, je parle, j'y vais franco dès les premiers jours : "Tu es hétéro ou gay ?" Et, ce qu'il y a de réconfortant, c'est que la plupart du temps (disons 9 fois sur 10) le mec le prend bien. Et ça évite tout de suite d'être déçu...
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A
renzo> tu vois juste, c'est ça, je ne sais rien et je ne sais pas à quoi m'en tenir avec lui et par moment donc c'est très prenant psychologiquement: ça prend la tête à en souffrir parfois. Ce sont mes sentiments qui virent à l'obsession... Et puis cette peur d'avoir une réponse négative au final ça fout les boules!
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A
endim> mes obsessions sont récurrentes mais pas continues, c'est par périodes (sans doute quand j'ai un besoin affectif plus fort et/ou un manque sexuel et tactile). Avec le temps on se dévoile l'un à l'autre, pour l'instant on ne parle pas de sexe, et il ne me parle pas de filles... ni de mecs, on n'en parle pas. Je laisse quelques indices parfois qui peuvent penser que je suis peut-être gay ou bi mais jamais d'indices probants.
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A
loptimiste> le risque c'est de tout gaché, ça peut être apeurant et du coup ça fait fuir le mec ainsi que son amitié...
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Bon été 2014 à tous!! Profitez du soleil et amusez-vous sexuellement si ça vous tente! :-)
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