Nouvelle rubrique dans ce blog: les instantanés. Le principe est simple: quand je me balade je mâte parfois des trucs sympas et ça arrive de façon inattendue, j'essaye alors d'immortaliser le moment en faisant une photo discrètement (merci le zoom) tout en préservant l'anonymat des protagonistes inconnus photographiés à leur insu (respect de la loi).
Pour cette première, ce sont de jeunes pêcheurs du dimanche qui laissaient entrevoir une partie de leur corps sans y prêter attention: le bas de leur dos, le haut de leurs fesses... et leur shorty. Je ne suis pas resté regarder s'ils faisaient bonne pêche, mon oeil a été attiré par autre chose... j'ai ainsi pris quelques secondes pour mâter et dégainer mon appareil photo pour faire des photos discrètement à leur insu et voilà le résultat:

Ruby, Gold, and Malachite (1902), par Henry Scott Tuke (1858-1929)

Mon collègue de travail et moi avons été très proches il y a quelques temps, au point de dormir dans une même chambre d'hôtel... mais dans deux lits séparés bien entendu. Depuis son annonce sismique, dans laquelle il me déclarait sortir avec une fille, mon regard sur lui a changé... ce fut un tremblement de terre qui mettait un point final à tant d'interrogations, interrogations qui me perturbaient depuis des mois et des mois (son orientation sexuelle). Nous nous retrouvons néanmoins dans cette chambre d'hôtel, c'était prévu de longue date. Il y a quelques temps ça aurait été un événement qui m'aurait fait fantasmé, mais comme il fréquente une nana, je ne me faisais aucune illusion et j'ai tiré un trait sur lui. Mon collègue est fatigué, il va donc dans son lit, sous les draps. Il est pudique, il fait en sorte que je ne le vois pas en petite tenue. Moi je n'ai pas encore envie de me coucher, je préfère lire sur mon lit. Je garde donc la lumière allumée, je suis en t-shirt et shorty, allongé sur mon lit en train de lire un magazine. Nos lits sont côte à côte, parallèles, distants de soixante centimètres environ. Mon collègue, qui est dans son lit, se repose sur le côté, côté opposé à moi. Au bout de dix minutes, il change de côté, il se repose donc de mon côté. Je l'observe discrètement d'un oeil, il est toujours aussi mignon, j'aime bien le voir dans son lit se reposer. Je remarque qu'il n'a pas les yeux fermés, mais je remarque surtout que son regard se porte sur une partie de mon corps. Et il regarde fixement, et assez longuement. Ce n'est pas n'importe quelle partie de mon corps: c'est mon entrejambe. Je porte un shorty qui met particulièrement en valeur mon "paquet", et c'est ça qu'il fixe longuement. Je suis surpris, je ne m'attendais pas du tout ça, il a une copine, pourquoi un hétéro mâterait le paquet d'un mec, je ne comprends plus rien, je suis déboussolé. Il est vrai que je l'avais déjà surpris à me mâter parfois au boulot, et notamment mon entrejambe, mais là il joue avec le feu, il ne sait pas que je le vois d'un oeil et que je fais semblant de lire, il ne sait pas que je le vois en train de regarder mon paquet. Cette situation est troublante, et elle ne me laisse pas indifférente au point que j'ai un début d'érection... Ca commence à gonfler dans le shorty, du coup ça me dérange, ça va être trop flagrant, ça va trop se voir, je vais bander un max si ça continue. Par conséquent je bouge un peu une main pour pas que ça se remarque trop parce que je ne suis pas censé avoir une érection en lisant un magazine d'actualités... Du coup, je vois mon collègue de boulot lever très rapidement les yeux vers moi, et les fermer très rapidement... comme s'il avait été pris sur le fait. Moi j'ai vu la scène d'un oeil, caché derrière mon magazine, nos regards ne se sont donc pas croisés. Comment expliquer qu'un mec hétéro mâte le paquet d'un mec en shorty? C'est une scène hallucinante qui s'est produite, mon collègue de boulot reste donc un mystère. Ca me laisse des doutes sur son orientation sexuelle, doutes que j'avais déjà avant son annonce sismique, comme vous avez pu le lire sur ce blog. Son orientation sexuelle ne me semble en rien tranchée finalement. L'histoire avec sa copine ne me fait pas penser à une vrai histoire d'amour, j'espère pour lui que je me trompe. Il se peut que sa copine soit une couverture, je n'en sais rien, je ne suis pas dans sa tête, ça ne me regarde pas. Il peut être bi ou refoulé. Dans les deux cas, ça ne change rien pour moi, mon collègue de boulot ne sera pas une histoire d'amour, c'est une certitude, j'ai assez perdu de temps avec lui. Par contre, sexuellement je ne ferme donc pas les portes.
(Pour rappel le fil de l'histoire à propos de mon collègue de travail: voir l'histoire de A à Z, + ici)

Lors d'un séjour dans un pays du Magrehb, je me baladais parfois seul le soir dans les rues. Comme dans la plupart des grandes villes, un touriste qui se balade le soir se fait facilement accosté par les vendeurs de shit. Je n'étais pas intéressé par sa marchandise, mais le mec m'accompagnait le long de la route, il n'avait rien à espérer de moi, parce que avec moi quand c'est non c'est non. Il a mon âge, il est chômeur et il n'a pas d'allocations comme nous pouvons en avoir ici en France. Il me parle notamment de Raffarin et de ses frasques sexuelles... je suis surpris. En fait il se trompe dans le nom, il veut parler de DSK. J'apprends des choses intéressantes sur le pays, puis je le laisse et je rejoins mon hôtel. Le lendemain, je le recroise. Et nous reparlons, il me redemande si je ne suis toujours pas intéressé, c'est toujours non. Un groupe de jeunes femmes russes passe. "Je me les taperais bien, toutes les quatre... une heure chacune, chacune son tour..." me dit-il. Il rajoute: "J'adore me faire pomper...". Il précise une chose: "Je m'en fous que ce soit une fille ou un mec qui me pompe, j'adore ça...". Ca ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd. J'ai un début d'érection, je vois qu'il y a moyen de faire quelque chose: je peux me taper un mec du pays, même si ce type de relations entre mecs est interdit dans ce pays. Et puis ça tombe bien, ça fait plusieurs jours que je suis dans ce pays et je n'ai eu aucune relation sexuelle, mes bourses sont pleines, et puis comme ça ça me fera un souvenir sexuel du pays. Mais c'est complexe à organiser, on ne peut pas faire ça derrière un mur ou derrière des arbres dans ce pays, et je ne peux pas l'envoyer dans ma chambre d'hôtel parce que je ne suis pas seul dans la chambre, et je ne veux pas aller chez lui s'il me le proposait. Donc je ne ferais rien, je pense que je n'étais pas assez en manque, parce que quand on a vraiment envie d'avoir une relation sexuelle on trouve toujours le moyen de satisfaire son envie, mais c'était une opportunité, se taper des mecs dans ces pays (gratuitement bien sûr) c'est pas si facile parce que les relations entre hommes sont interdites, les gays sont donc difficiles à détecter.