Je suis retourné plusieurs jours chez mon Parisien. Une évidence est apparue pendant ce séjour, je ne suis pas amoureux. Je me suis rendu compte clairement que ça ne continuera pas entre nous lorsque nous avons dîné avec des amis à lui dans un restau. Je faisais la connaissance d'un de ses grands amis homo. Quelqu'un d'extraverti, très extraverti. Il passe beaucoup de soirées avec lui notamment, cet ami est gentil mais c'est le grand écart avec moi, et j'en déduisais qu'à terme mon Parisien s'ennuirait avec moi qui suis un mec posé et calme. Je me suis demandé: que fait-il avec moi? Et puis il y a cette proximité entre eux, je me demande comment ils se sont connus... (ils sont ex?). Bref mes sentiments s'amenuisaient de plus en plus, et mon regard s'attardait de plus en plus sur d'autres garçons dans la rue, dans le métro... c'est un signe révélateur je pense.
Je n'ai pas eu le courage d'engager une conversation sur notre relation, mais j'y pensais, ça me travaillait. Je pense que ça le travaillait aussi, nous étions tous les deux parfois plongés dans nos pensées en marchant. En analysant un peu je pense qu'ayant un vide affectif, j'ai tendance à me laisser guider par toute personne qui s'intéresse à moi et qui me complimente, mais pas n'importe qui non plus, il y a beaucoup d'affinités et de valeurs communes entre ce garçon et moi, et il est mignon. Mais si j'ai rencontré ce garçon ce n'est sans doute pas un hasard, il m'a fait prendre conscience de certaines choses: je dois avoir davantage confiance en moi.

Lors de ma dernière grande relation sérieuse qui a duré des années, j'étais uniquement actif, et mon mec me disait qu'il n'y avait pas photo: j'étais un vrai actif à 100%. Et c'est vrai que je me sentais actif et que ça me convenait parfaitement. Cependant lors de ma première relation sérieuse, j'avais un autre rôle, j'étais passif, et mon mec de l'époque m'avait dit que c'était évident que j'étais passif, et c'est vrai que j'étais passif sans aucune envie particulière de changer et d'inverser les rôles. Suite à cette première relation sérieuse, je continuais à être passif, même lors de plans d'un jour, je me souviens même m'être fait prendre dans un blokhaus un été par deux mecs succéssivement lors d'un éniéme plan à trois, je me considérais passif et l'idée de sod*miser un mec me stressait même puisque je n'avais pas beaucoup pratiquer cela. Il se trouve que depuis plusieurs mois, je ressens un changement chez moi, je reviens à la case départ, je n'ai plus l'envie de prendre mais l'inverse je me sens de nouveau passif. Et cette évidence m'est apparue particulièrement claire lors d'un plan improvisé à trois il y a quelques temps dont j'avais parlé ici (décidément cher lecteur tu vas croire que je ne fais que des trucs à trois mais ce n'est pas le cas, cependant ce sont des trucs que je mémorise grave), après m'être fait bouffer le cul d'une manière divine par un jeune mec l'envie de me faire prendre apparaissait grandissante dans mon esprit. Ainsi je me considère actuellement passif. Il se trouve que la relation que j'ai avec mon Parisien semble concorder avec mon esprit passif du moment, puisqu'il m'a dit être actif, me voilà donc satisfait. Entre le fait de se sentir de nouveau passif et de passer à la casserole (se faire prendre) il y a un doigt un pas à franchir, l'envie qui est là mais l'appréhension aussi, c'est un peu comme quand t'es tout jeune et que tu t'es jamais fait prendre, t'as un peu les boules. Mais avec l'excitation je crois que mon côté salope peut rapidement revenir au galop et faire disparaître cette appréhension.

Il y a plus de dix jours, j'ai rencontré un garçon. Ca s'est passé sur la plage. Il m'a abordé et m'a proposé de le rejoindre près de sa serviette dans les dunes. C'est un beau garçon, un peu plus âgé que moi, il a des similitudes physiques avec mon premier mec sérieux, un petit côté mannequin sans être musclé. Je réponds positivement et poliment à sa demande mais je suis dubitatif sur ces intentions (il veut baiser dans les dunes? il veut faire connaissance?...), je ne le rejoins donc pas de suite et je réfléchis à ce que je vais faire sur ma serviette sur le sable. Il revient à la charge, et je lui propose qu'il vienne lui s'installer près de moi sur le sable, ce qui exclut de fait toute activité sexuelle éventuelle dans les dunes. Nous discutons, nous nous balladons près de l'eau, nous nous reposons. Le courant passe très bien, il est charmant, il me fait des confidences, on s'échange nos numéros. Nous nous revoyons le lendemain et le surlendemain à la plage, nous passons de très bons moments ensemble. Les vacances se terminent pour lui, à peine avons nous fait connaissance, qu'il doit déjà partir et rejoindre Paris, et oui il est Parisien. Mon compagnon de plage s'en allait, et mon rayon de soleil aussi. Nous voulons nous revoir bien sûr. Nous convenons que je viens le voir dans quelques jours puisque je n'ai pas de contraintes. Je prends donc un train et rejoins mon Parisien deux jours plus tard. Nous sommes ravis de nous retrouver. Nous passons un formidable week-end, le soleil est de la partie, j'adore Paris et je suis avec un mec super charmant. Reste que la question d'une relation à distance est compliquée, après quatre jours passés avec lui il me demande par téléphone une fois rentré chez moi ce que nous allons faire et je devine qu'il veut m'entendre lui dire "je t'aime", je lui réponds que je ne veux pas galvauder ce mot et que c'est trop tôt pour employer un tel mot au bout de quelques jours. Il me dit qu'il a du se freiner pour ne pas trop me sauter dessus de peur que je le trouve trop collant, et que moi je ne montrais pas mon attachement (c'est tout moi ça, je suis pas assez tactil, pas l' habitude). Il me dit qu'une relation à distance est compliquée, qu'il a besoin de voir souvent son mec, j'en déduis stupéfait qu'il est prêt à stopper la relation, mais il me dit que ce n'est pas ça du tout. Je devine qu'il veut me faire dire quelque chose, que c'est à moi de trouver une solution, de proposer quelque chose, j'ai beau chercher je ne trouve pas... et je commence à me dire qu'il veut peut-être m'entendre dire "je veux vivre avec toi"... si c'est à quoi il pensait il est fou... au bout de 7 jours on ne peut pas évoquer une telle décision. Il veut peut-être m'entendre dire: "je veux être ami avec toi", mais il emploie des mots à mon égard qui dépasse l'amitié. Il a hâte de me revoir, je pensais retourner le voir dans quelques jours, mais depuis cette conversation je suis sur la réserve, j'émets des doutes sur la nature de mes sentiments à son égard, est-ce une relation amicale ou amoureuse... c'est trop tôt pour le savoir je pense.

Je me promène en nature et voilà que je tombe sur un ex de mon ancien mari. Je fais semblant de ne pas le voir et je poursuis ma balade, je m'arrête à un endroit pour faire une pause et je le vois arriver, il m'a suivi et il engage la conversation. Je fais semblant de ne plus trop savoir qui il est (je sais c'est nul). Je suis très doué pour ce genre de chose. "Tu me reconnais?" me demande-t-il. Je lui réponds: "Je crois que tu es un ami de BIP". Lui en sait beaucoup sur moi, mon ancien mari ne savait pas garder sa langue, il connait ma voiture, mon adresse... il est renseigné. Il avait demandé mon numéro de téléphone à mon ancien mari il y a quelques temps (voir ici), ce dernier m'avait demandé si je voulais le lui communiquer ce à quoi j'avais répondu par la négative. Il parle, on discute un peu. Il me parle de mon ex-mari et m'avoue avoir été très surpris d'apprendre qu'il habitait avec un mec, nous sommes donc deux. "Je pense qu'il avait un grand besoin de se caser, chacun son truc" me dit-il. Moi je n'envisagais pas de vivre avec lui, je ne faisais pas de projets à long terme, je ne l'aimais pas assez pour en avoir certainement. Il continue à parler, on pourrait encore discuter mais je connais ses intentions (il veut faire plus ample connaissance), je décide donc de partir. Là, il me dit "on s'échange nos numéros si tu veux"... la question que je redoutais le plus, comment vais-je me sortir de ce merdier me dis-je. Il n'a pas froid aux yeux de me demander ça cash. J'essaye de répondre à côté et lui dit bêtement "je passerais par l'intermédiaire de BIP si je veux te contacter...". Et là il revient à la charge et me demande encore mon numéro, il insiste. Je lui réponds donc: "non...". Il est un peu surpris et en souriant de ma réponse il me dit "t'es dégueulasse!", je lui réponds en souriant également que l'"on ne se connait pas plus que ça, je ne vois pas l'intérêt d'échanger nos numéros là", difficile de dire non, mais il ne m'intéresse pas et ce lien avec mon ex-mari est rédhibitoire. Dire non de façon polie n'est pas toujours facile. Après coup, j'espère qu'il ne l'a pas mal pris. Il ne m'intéresse pas, je n'avais pas d'autres solutions que de refuser de donner mon tél pour être assez clair, éviter toute ambiguïté et stopper un quelconque début de relation (amicale ou autre), petit début de relation qu'il se serait empressé d'annoncer triomphalement à mon ancien mari.

Mon chat est sur le balcon, il regarde les goélands passer et toute autre agitation en bas dans la rue, il est paisible, sage, il ne prête pas attention à la mer en face de lui, ni aux bateaux qui passent au loin de temps en temps, ça fait simplement parti du paysage pour lui sans doute. Un camion bruyant qui passe dans la rue et le voilà affolé qui détale dans l'appartement pour s'y réfugier. Mon chat est un froussard. Quand je l'ai choisi parmi ses petits frères et soeurs, je le trouvais un peu à l'écart pendant que les autres jouaient entre eux,il miaulait, je pense qu'il était un peu plus faible que les autres. Cela m'a touché. Je l'ai pris dans mes bras, et il a enfoncé ses griffes dans mon pull, à cet âge ils ne maîtrisent pas bien l'action de leurs griffes et elles restaient coincées dans mon pull. Difficile de le retirer. J'y ai vu un symbole: il veut que je le choisisse. Je l'ai donc pris. Il fait preuve d'une grande zénitude. Ca dort beaucoup un chat. Je l'envie parfois quand je dois aller bosser et qu'il pleut, lui reste confortablement au chaud à l'abris des intempéries pendant que je vais bosser pour lui payer ses croquettes. Mais son territoire se limite à mon appart et au balcon, c'est un chat d'appartement. Je regrette de le priver de la liberté de pouvoir gambader dans l'herbe et grimper dans les arbres, mais je sais que je limite aussi les risques qu'il meurt plus précocément par un accident en se faisant écraser par une voiture par exemple. Ce chat m'apporte bien plus que ce que je n'imaginais, quand je l'ai eu j'étais encore en couple. Je suis certains que sa présence m'a évité d'avoir à prendre des médocs dans de bad moments dont j'ai parlé ici. Je suis conscient aussi que l'affection que j'ai montré envers mon chat lors de la présence de mon mec a pu troublé ce dernier. Je suis démonstratif avec mon chat, chose que je n'étais pas avec mon mec. De là à dire que cela a influencé sa décision de rompre... je peux simplement dire que ça a pu être un déclic ou confirmer un doute chez lui, celui de ne pas se sentir véritablement aimé par moi.

Avertissement: Aucun mec ni aucun être humain ne sont sur la vidéo qui suit, il n'y a donc rien à mâter. Cette vidéo que j'ai appelé "Life" est composée uniquement de photos de divers paysages du monde entier, avec en fond sonore une musique très connue. J'ai monté cette vidéo il y a un an jour pour jour, et je ne la diffuse sur le blog uniquement qu'aujourd'hui. Un an après pas grand chose n'a changé dans ma life, malheureusement. Quelques jours après le montage de cette vidéo il y a un an, je recevais un grand choc qui me boulversa profondément comme vous avez pu le lire sur ce blog (la "fameuse" révélation...).

Je suis retombé sur cette chanson que j'écoutais souvent, grosso modo ça veut dire:
"There's a boy I know--> Il y a un mec que je connais
He's the one i dream of--> C'est celui dont je rêve
Looked into my eyes--> Me regardant dans les yeux
Take me to the clouds above--> Emmènes-moi dans les hauts nuages."
Reste à trouver ce boy qui m'emmènerait dans les nuages... En même temps une drôle de crainte fait son apparition, celle de perdre ma liberté, être célibataire c'est n'avoir de compte à rendre à personne, c'est de pouvoir faire ce que tu veux avec qui tu veux quand tu veux et où tu veux, et si t'es avec un mec (un mari) tout ça c'est terminé.

Me voilà chez le médecin. Je découvre que mon médecin habituel est encore en vacances, je vais donc devoir prendre un autre médecin. Mon médecin habituel n'est pas un super médecin, il manque d'expérience et ça se voit, et je le soupçonne de ne pas être au point niveau diagnostic des maladies, je me demande combien de personnes sont mortes de façon plus précoce à cause de lui, de toute façon un vieux qui meurt quand il est malade, personne ne saura que c'est à cause de l'incompétence du médecin... mais en même temps je pense qu'il n'a pas une clientèle vieille parce qu'il est encore jeune dans la profession, il n'a pas encore dix ans de carrière, donc le nombre de morts dû à son incompétence doit être faible. Une fois j'étais allé le voir parce que je me sentais fatigué tout le temps, il m'avait prescrit une analyse sanguine... et il n'y avait rien à noter, pourtant j'étais tout le temps fatigué, donc quand il a vu le résulat de l'analyse sanguine il m'a dit: "il n'y a rien à signaler... votre problème n'est pas médical". Point barre. Tout juste s'il n'avait pas rajouté: "Démerdez-vous, au revoir". Je n'étais pas satisfait, ça ne réglait pas mon problème, et il ne m'avait pas donné de pistes, je pensais dans ma tête "il est nul ce médecin". Pourquoi donc avoir choisi ce médecin? Tout simplement parce que la première fois il était le seul qui était disponible, il était facile d'avoir un rdv avec lui plutôt qu'avec les autres médecins plus vieux et plus overbookés niveau clientèle. Et comme il faut garder le même médecin, j'ai donc gardé celui là. Bon je suis assez sévère envers lui, mais il s'y connait quand même heureusement, sinon j'aurais fuit. Une fois j'étais allé le voir parce que ça n'allait pas, je m'étais fait plaquer la veille par mon premier mec sérieux ça remonte à des années, c'est la seule fois que je suis allé voir un médecin à cause d'un problème psychologique. La rupture avait été douloureuse donc c'était horrible dans ma tête (dévalorisation de soi...). Il m'avait proposé des options, dont une consistait à m'enfermer si j'avais des idées suicidaires... mais ce n'était pas le cas. Il ne m'a même pas proposé un psy avant, il m'aurait envoyé dans un centre d'enfermement direct, ça m'a surpris. Il m'a donné de l'euphytose (truc à base de plante, bref le placebo bidon...) et non des calments parce qu'il me trouvait jeune et craignait que j'ai une acoutumance. Une autre fois, j'étais allé le voir parce que j'avais un soucis plus génant... j'avais chopé des morpions... la haine. Pour ceux qui n'en ont jamais eu, avoir des morpions c'est quelque chose, ce sont comme des ptits crabes qui vont à la base des poils du sexe et qui vont presque dans la peau et y en a pleins, l'horreur pour moi qui suis à cheval sur l'hygiène. Tu as des insectes sur toi, tu imagines? et ils pénétrent presque dans toi. Le traitement est efficace, mais le rasage total du sexe est recommandé, il faut traiter pleins de trucs avec un aérosol (poils, sexe, literie, vêtements...) et laver à des températures élevées pour tout éradiquer. Le problème c'est que j'habitais chez mes parents et qu'il a fallu que je fasse ça discrètement et surtout que je ne les contamine pas, c'était ma grosse frousse. Ce fût un succès. Revenons au présent, j'ai donc eu un autre médecin, un médecin plus ancien... et là j'ai vu que c'était un bon médecin (il a d'ailleurs excellente réputation et est overbooké), pour un petit truc de rien du tout il te fait un examen général rapide (palpe les ganlions au niveau de la gorge, mesure la pression, examine ton souffle etc...) chose que mon médecin habituel ne fait jamais, bref ce médecin est rassurant et il a raison de profiter de notre visite pour s'assurer que tout va bien autrement en dehors du petit truc pour lequel on est venu. A propos de médecin je me posais la question aussi de savoir s'il était préférable que son médecin traitant devait connaître des trucs persos sur soi, comme le fait d'être homo, mon médecin habituel ne le sait pas.

J'ai un nouveau voisin depuis quelques jours, un mec un peu plus jeune que moi, je n'ai pas vu une fille avec lui, et il n'y a que son nom sur la boîte aux lettres, il vit donc seul. On s'est croisé deux fois... et ça valait le coup d'oeil, ce mec est plutôt pas mal, ce que j'ai réussi à remarquer clairement c'est qu'il a un superbe cul... un truc de ouf. La première fois que je l'ai vu il était en bas de l'immeuble en train d'attendre quelqu'un, et je me suis dis "putain le cul...à croquer", et voilà qu'il monte et que je découvre qu'il est mon tout proche voisin... belle surprise. Petite recherche sur internet pour en savoir un peu plus sur lui grace à son nom indiqué sur sa boîte aux lettres: c'est un sportif, un bon hétéro qui doit boire de la bière devant un match à la télé avec des potes. A ce jour je compte donc deux mecs kiffant dans mon immeuble, puisque j'ai un jeune papa qui est trop mignon aussi dans mon immeuble, beaucoup trop mignon pour sa femme je trouve. Il y a deux ans, j'avais un gay dans mon immeuble. Une bonne tête, musclé, un peu petit, mais baisable. Il était toute chose quand on se croisait dans l'escalier. A l'époque j'étais en couple donc je n'ai jamais pensé à quoique soit avec lui. Mais sa présence dans mon immeuble déplaisait à mon mec. Si c'était aujourd'hui, je ne sais pas ce que je ferais, en y repensant j'aimerais bien tirer un coup avec lui... mais parfois quand t'es hyper proche géographiquement (dans le même immeuble) c'est difficile de faire une approche, en tous les cas il savait que j'étais homo, il me voyait avec mon mec et puis il m'avait peut-être vu en boîte gay avant. Ca bouge pas mal dans mon immeuble, certains ne restent pas longtemps. Un truc qui m'avait vachement troubler une fois c'est de découvrir qu'une personne particulière était venue habiter dans mon immeuble. La probabilité qu'elle habite mon immeuble était faible, mais en même temps elle changeait souvent d'appart apparemment. Cette personne était particulière puisque je la connaissais un peu d'il y a quelques années: elle faisait partie de l'entourage de mon premier mec sérieux, un mec qui m'avait déchiré le coeur (mon premier chagrin d'amour). Du coup j'ai apperçu deux fois mon ex quand il venait dans l'immeuble... mais fort heureusement on ne s'est jamais croisé, je l'ai apperçu du balcon... et il était toujours très beau ce salop. 

J'ai reçu un nouveau coup de massue, je me suis pris une grosse gifle dans la gueule, je suis pris dans une spirale loose depuis un an et demi qui se limitait au niveau privé et sentimental essentiellement et voilà que niveau taf je me prends une tarte dans la gueule. Explications. Je viens de perdre une opportunité rare, le prestige d'un nouveau poste convoité et la possibilité d'une évolution plus grande par la suite. Je m'attendais à avoir cette promotion, et on murmurait qu'il y avait de grandes chances que je l'ai, c'était presqu'une évidence dans mon entourage professionnel. Et je ne l'ai pas eu, c'est une douche froide, un désaveu, presqu'une humiliation. Quelqu'un d'autre a eu cette promotion. Si la promotion avait eu lieu quelques mois plus tôt je l'aurais eu, c'était acquis, mais entre temps le responsable a changé. Tampis pour moi, tant mieux pour le promu. A l'annonce du "gagnant", c'est un nouveau poids qui se rajoute sur mes épaules et je pense de suite que ça commence à faire beaucoup, parce que j'ai le poids de mon ex-mari parti avec un autre qui me pése déjà lourd, je comprends que le sursaut positif qu'aurait eu cette promotion sur ma life n'est plus qu'illusoire, bref la belle promotion ne viendra pas pousser mes nuages, c'est mon ciel qui s'assombrit davantage sur le coup. Difficile de cacher son émotion, mais pourtant il le faut, il ne faut rien montrer et il faut intérioriser le plus possible et tenter d'avoir la happy face. Sur le retour je dédramatise, et je trouve cela presque risible, je ris de moi et de ma spirale loose je me dis "putain les boules, je fais fort niveau loose, jusqu'où ça va allait". Puis j'envoie un sms à ma mère pour la prévenir que son fils n'a pas eu la promotion, elle aurait été fière de moi, elle savait que j'espérais cette promotion, j'espère qu'elle ne sera pas trop triste pour moi, en relisant le sms que je lui ai envoyé je prends la mesure de mon échec.